Lydia OLCHITZKY-GAILLET


Lydia Olchitzky-Gaillet est née à Paris dans le quartier du Marais rue Barbette. Elle réside dans le Lot où elle a été déléguée à la protection juridique des majeurs, chargée de préserver les droits des personnes vulnérables.

Lydia Olchitzky-Gaillet est intervenue pour la Mairie de Cahors à l’occasion de la semaine du 25 novembre contre les violences faites aux femmes et pendant de nombreuses années à la demande des enseignants dans les lycées et collèges ou dans d'autres institutions (médiathèque...). Pour Amnesty International groupe de Cahors, elle était responsable de l’éducation aux droits humains, relais femme pour le département du Lot, elle animait des débats et conférences pour soutenir films et documentaires. Elle a aussi réalisé des expositions sur les violences faites aux femmes pour accompagner ses interventions. Elle est encore membre d'un lieu de vie qui accueille des mineurs.


Spoliation et enfants cachés (2010)

C’est une histoire familiale qui commence le jour de la « rafle du Vel' d'Hiv ’ ». À travers ce récit, Lydia Olchitzky-Gaillet est allée à la rencontre de son père. En 1943, celui-ci sauve la vie de ses cousines Paulette, 11 ans (comme le héros du film « La Rafle» de Roselyne Bosch) et Simone 9 ans. Il les sort du camp de Douadic, juste avant leur transfert programmé pour Auschwitz. Pour les protéger, il les confie à la directrice d'un orphelinat près de Grenoble. Elles seront des «enfants cachées ». Les demoiselles Chaneix retrouveront à la fin de la guerre leur véritable identité puis leur mère ainsi que leur foyer parisien un an plus tard. Avant cet épisode, Leibka, le grand-père paternel de Lydia, tente de sauver sa vie mais il est arrêté avant de monter dans le train qui doit l'emmener en zone libre. Zizi, le père de Lydia, veut le faire évader mais Leibka s'y oppose. Celui-ci sera assassiné à Auschwitz, comme le père des sœurs Chaneix pris dans la rafle du «billet vert ». Zizi reste le héros de la famille, mais a culpabilisé toute sa vie de n'avoir pas pu sauver Leibka. Il ne s'en est jamais remis.


En sursis (2017)

Perla Katz et Marie Muller ont fait connaissance à l’adolescence. À cette époque, l’admiration de Perla pour son amie d’enfance est sans borne. À vingt ans elles aiment le même homme puis se perdent de vue avant de se retrouver vingt ans plus tard. Marie est devenue alcoolique. Son état est critique et Perla, sa curatrice, a pour mission de la protéger contre elle-même.

Au terme d’une expérience éprouvante pour les deux protagonistes, Perla finit par prendre conscience de ses limites et décide de rédiger le récit de la vie de Marie qui sonne comme un appel à l’aide.


Remise de peine (2021)

Perla Katz a exercé pendant dix ans la curatelle de son amie d'enfance, Marie Meier. Elle a fini par y renoncer, car la santé mentale de Marie n'avait de cesse de se détériorer. Mais Marie n'ayant pas revu sa fille, Clara, depuis longtemps, Perla lui promet de partir à sa recherche, avec l'espoir de lui donner des nouvelles rassurantes qui pourraient favoriser sa guérison.

Au terme d'une enquête de vingt mois, Perla découvre que Clara, une belle jeune femme intelligente qui n'a jamais connu son père, est obsédée par l'argent. Lorsque Perla la retrouve, Clara, qui a commis un délit, est hospitalisée depuis deux ans dans un établissement psychiatrique où elle se sent à l'abri d'un monde hostile. En sortira-t-elle un jour ?


Sans appel (2023)

Cette chronique familiale romancée, rédigée par Clara pour honorer une promesse faite à sa grand-mère Paula, s'appuie sur le journal intime de la vieille dame dans lequel elle raconte la vie des Meier en Pologne, leur installation à Paris, les persécutions dont ils furent victimes de la part des nazis et de leurs complices français et son engagement dans la résistance en Haute-Provence. Ce journal se termine par la terrible décision de son père, qui la chasse sans appel lorsqu'il apprend sa grossesse.

Les malheurs de Marie, la fille de Paula, furent racontés par Perla Katz, sa curatrice, dans un récit intitulé En sursis et les épreuves vécues par Clara, la fille de Marie, ont été décrites dans Remise de peines.

Paula, Marie, Clara forment ainsi « le club des abandonnées », comme les avait surnommées Paula.


Contacts :

lydia.gaillet@hotmail.com  

06 22 20 61 13


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