Marc MOLINIER
Marc Molinier est né à Toulouse en 1965. Un beau cadeau pour son père, chauffeur de camion et sa mère, employée à la Sécurité Sociale. Il grandit dans un petit village de banlieue. Il fréquente le collège Jean Rostand de Balma où de fantastiques professeurs de français et d’histoire lui donnent le goût d’écrire, de raconter des histoires. Mais ces contes restent dans sa tête d’enfant et d’adolescent. Bien enfouis, comme une maladie inavouable.
Le petit Marc est un taiseux. Enfant, il rêve d’une vie avec une princesse exotique, un chien qui dort sur la pelouse et d’une Mustang cabriolet. Mais il ne fait que rêver, il observe ce monde comme un passager clandestin, sans y prendre vraiment part, en jouant un rôle de composition, à l’école, dans son parcours professionnel et même pour son premier mariage. Les naissances de son fils ainé, de sa fille suivies son divorce le font entrer dans le monde réel en quelques années. La réalité devient un terrain de jeu magique dans lequel il faut être le meilleur. Pour rester enfant, Marc écrit un roman aussi romantique qu’énervé, «maîtres de la pirogue» que vous trouverez dans son garage, dans une boite à archives noire, juste là, à droite des outils.
Marc adopte les règles du jeu du monde aéronautique et spatial dans lequel il travaille. Marc prend du galon, monte dans l’organisation. Il dirige une équipe énorme et très efficace. Il prend encore et encore du galon le fils de camionneur. Il fait du sport aussi, pour évacuer et pour se confirmer qu’il existe et qu’il gagne. Il fait du squash, de la montagne, du VTT, du full contact. Marc joue avec la réalité pour en devenir le maitre. Il rencontre, au coin d’un détour de vie, sa princesse exotique qui lui prend la main, devient sa reine et lui fait deux enfants magnifiques. Ils adorent leur mamie cassoulet et leur mamie couscous, n’en déplaise à beaucoup. À force de vouloir se prendre pour le meilleur qu’il n’est pas, Marc se brule les ailes et tombe dans ce qu’on appelle maintenant un burnout. Un petit burnout, un léger, celui qui vous fait pleurer nuit et jour pendant un mois et qui vous fait perdre la confiance en vous au point que vous ne savez même plus la recette de l’eau tiède. Sa princesse et les quatre enfants de Marc le ramènent à la vie, la vraie, celle dont il rêvait et qu’il avait sous les yeux. Une reine, quatre merveilleux champions, un chat magnifique à la place du chien, une pelouse jaune en été et une Peugeot à la place de la Mustang. En fait, Marc enfant a atteint ses objectifs. Il va pouvoir vivre libre maintenant avec ceux qu’il aime.
«Tu n’as rien à prouver Marc, lui dirent en cœur la reine et les petits princes, les avions et les satellites voleront sans toi, mais nous, on a besoin de toi.»
Le boulot devient alors pour Marc un simple outil et le sport devient juste un moyen de garder la santé et le contact avec quelques copains. Marc se libère de ses névroses et se remet à écrire. Le commandant Poignard et la touchante capitaine Khadija Amoukrane naissent par son clavier dans les rues de Toulouse et vont distraire les lecteurs dans une trilogie, Garonnistan, Paradis Blanc et Venez Danser sur la Mort qui procureront un plaisir fou à l’auteur, le maintenant encore un peu dans son monde imaginaire.
Dans Garonnistan vous allez rencontrer le commandant Frédéric Poignard, la capitaine Khadija Amoukrane et leurs frères et sœurs d’armes. Vous allez vivre en immersion, aux côtés des forces spéciales dans les rues de Toulouse, la traque du premier des trois diables de la trilogie Toulouse ne doit pas tomber.
À travers les yeux du commandant Poignard, vous allez découvrir ou redécouvrir Toulouse, cette «capitale» pas toujours rose. Vous allez être témoin de la société telle qu’elle est et côtoyer des personnages dans leurs quotidiens, subitement bouleversés.
Garonnistan est certes très réaliste mais se veut avant tout divertissant, jubilatoire, exaltant et enthousiasmant. De l’évasion, de la distraction pour lutter contre la morosité ambiante et le déclinisme qui nous gagne. Un antidépresseur de 278 pages. La chèvre de Monsieur Seguin qui possèderait un 9 millimètres…
Bienvenue à Bagdad sur Garonne
Garonnistan : Prix du Roman Policier du Salon des Gourmets de Lettres -
Paradis blanc
Qui s'en prend à ces migrants venant trouver refuge au pays de la liberté et des Droits de l'Homme ? Des fantômes du passé, un groupe de nostalgiques aryens et une puissance étrangère vont commettre d'atroces massacres et rendre coup pour coup au commandant Poignard, à la capitaine Khadija Amoukrane et à leur équipe de gendarmes d'élite.
Après Garonnistan et les djihadistes -
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