Marie-Claire HÉGRAY


Marie-Claire HÉGRAY est née à Cahors (Lot). Elle grandit charmée par les paysages du causse, les tumultes de la rivière et les légendes contées par sa grand-mère qui résidait dans le village de Castelfranc.

Professeur de Lettres en Gironde, elle reste fortement attachée au berceau familial. Depuis quelques années elle peut consacrer du temps à l’activité littéraire: participation et animation d’ateliers d’écriture, rédaction de romans.

Le serial Drac, roman policier, est un galop d'essai. La nature y occupe une large place.

Dans les deux livres suivants, Jeanne de Bouriane et On l’appelait la Comtesse du Quercy, elle réalise un projet qui l'a accompagnée tout au long de sa vie: donner vie aux lieux et aux personnes qui peuplaient les récits de sa grand-mère, conter le destin hors norme d'une lignée de femmes forgées par la terre du Quercy. Des femmes sensibles aux problèmes de leur époque et mettant parfois en cause la domination masculine. Elle souhaite donner à ces portraits un caractère universel.


Le serial Drac - Qui commet des crimes contre les arbres dans la région de Marmande, paisible ville du Sud Ouest de la France ? Quels peuvent être les mobiles de ces actes monstrueux ? Jusqu'où ira-t-on ? Autant de questions sans que personne ne puisse trouver une réponse satisfaisante.

Des chênes, des hêtres centenaires sciés par dizaines et une population peu à peu gagnée par la terreur…


Arrivé de la région de Yuncheng en Chine pour apprendre la cuisine locale, le jeune Fu-Hsi se trouve confronté à ce mystère bien malgré lui. Il découvre alors un univers où se mêlent traditions et innovations, superstitions et nouvelles technologies.


Un roman où Marie-Claire Hégray se réapproprie non sans humour, le Terroir


Jeanne de Bouriane - Ce roman s’inspire d’une légende familiale: au début du XIXe siècle, Jeanne est chassée de chez elle, le château de Saint Chamarand en Bouriane, car elle attend un enfant de Jean, un négociant en chevaux, originaire de Castelfranc, le pays des Rivières. Là, elle découvre un milieu différent, construit néanmoins une famille, mais connaît l’hostilité de bon nombre de villageois. En effet elle arrive d’un « château», elle sait lire et écrire, elle connaît les plantes et soulage ainsi bien des maux. De là à en faire une sorcière, il n’y a qu’un pas...

In fine, un roman du terroir, avec la mise en scène d’une femme du Quercy bien inscrite dans son temps, elle a traversé le XIXe siècle. Jeanne est curieuse, cultivée et - dans la mesure où c'est possible à cette époque - sensible aux problèmes politiques, économiques et sociaux de son temps, dans la campagne quercynoise ; elle tente de remettre parfois en cause la domination masculine.


L'auteure a ici le projet de conter le destin hors norme d’une lignée de femmes originaires du Quercy.


On l’appelait la comtesse du Quercy - Marie-Louise, petite-fille de Jeanne de Bouriane, est-elle son héritière ? Elle n’a pas 18 ans lorsque, en 1896, à travers une rencontre, le destin l’amène à interrompre ses études à Cahors et l’arrache à la quiétude de la vie dans son village de Castelfranc. Elle connaît alors successivement des univers différents : l’Algérie, la Bretagne, Paris…


Dans ces lieux l’attendent des bouleversements sociaux, techniques, culturels, et des chocs avec l’Histoire.


À l’image de son aïeule, elle est sensible aux phénomènes de son temps. Elle veut trouver sa place dans la « Belle Époque », souhaite l’émancipation de la femme et ses positions lui attirent des hostilités. Une belle découverte va lui permettre de s’exprimer, en phase avec la période d’innovation de l’Art nouveau, tout en gardant le lien avec cette terre du Quercy où elle puise sa force.


Ombre portée sur la vallée du Ver t-  Créer une histoire c’est aller au-delà de l’existant, réinventer le monde. C’est la liberté.  Je vous livre une histoire fabriquée par ma grand-mère. Pour cela, elle fouillait en elle et autour d’elle : un lieu, un personnage, un objet, une colère, une passion, une croyance… et le conte germait, prenait corps, se mariait avec les mots.


Mon aïeule portait un grand intérêt au peintre Henri Martin qui fit de longs séjours à Labastide-du-Vert, village proche de Castelfranc où elle résidait. À vrai dire, elle se trouvait des points communs avec l’artiste : une vie partagée entre Paris et la vallée du Vert, une automobile pétaradant sur les routes du Lot, haletant sur les chemins du causse. Et surtout, logés au fond du coeur, l’amour pour le Quercy et une passion, la peinture.


Un soir, comme on cueille une brassée de fleurs, ma grand-mère réunit dans son imaginaire le Peintre, la vallée du Vert et ses habitants, ses charmes et ses sortilèges. Elle leur donna chair et couleurs. Ses mots circulèrent en moi, sonnèrent dans l’espace et dans le temps. Et me donnèrent envie de les donner à goûter à d’autres…


Contacts :

mc.hegray@orange.fr

06 82 28 65 85


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