Christine CLAIRMONT
Christine Clairmont est née dans la Montagne Noire (Aude) de parents fonctionnaires. Ses grands-
Elle a fait ses études secondaires au lycée de jeunes filles de Carcassonne, ses études supérieures à l'université de Toulouse. Licenciée en espagnol et certifiée de lettres, elle a choisi d'enseigner les Lettres.
Elle a publié soixante et un ouvrages (recueils de poèmes, récits, romans, nouvelles, contes) souvent traduits en espagnol, anglais, allemand et russe. Officier dans l'Ordre des Palmes académiques, elle a reçu soixante-
Christine Clairmont a publié 1300 poèmes en 29 recueils. Elle a participé à une cinquantaine d’anthologies nationales et internationales. Elle a reçu 64 récompenses littéraires. En 1992, elle a fondé l’Association de Création Artistique et Littéraire de l’Ariège (ACALA), devenu éditeur en 2001. ACALA a publié près de 184 livres !Le 4 mai 2014, le Salon du Livre de Mazamet lui a décerné le Prix d’Honneur de la ville de Mazamet pour l’ensemble de son œuvre. La bibliographie de Christine Clairmont est très impressionnante, elle est consultable sur le site Internet de l’auteure.
www.christine-
Un florilège de souvenirs de tout genre qui persistent dans sa mémoire, chaque histoire recèle un message qu’elle a le souci de partager. Écrire est pour elle à la fois une catharsis et un partage. En fine narratrice, Christine Clairmont, nous parle de son vécu personnel et des faits sociaux qui ont fait couler ses larmes comme la perte de son enfant. Elle s’insurge également contre l’instinct destructeur des humains en évoquant ses méfaits contre ses semblables ou contre les règnes de la nature. On sent bien qu’elle a un profond respect des êtres qui nous entourent, elle rend hommage aux arbres jusqu’à se comparer au bonsaï : «Moi, je ne suis qu’un bonsaï dont les rameaux contraints, forcés auraient bien pu se rabougrir, ne pas vivre et s’épanouir »… Comme Vigny, elle a le verbe empreint de stoïcisme « subir les coups de cette peine sans pousser un cri ». Un cheminement vers le stoïcisme. La poésie est cette magicienne qui a changé sa vie et son regard sur le monde en la rendant proche de ceux tous ceux qui souffrent. Ainsi la poésie joue chez elle un rôle transcendantal. On dit que les amoureux de la littérature ne sont pas forcément les plus férus en maths, mais ce ne fut pas le cas de Christine Clairmont. Il eut fallu qu’elle tombât sur une prof de maths qui n’avait pas su faire preuve de pédagogie pour que la matière en question lui devînt à jamais abscons, chose pour le moins marquante qu’elle n’a pas manqué de relater dans son livre. Cependant, aucune amertume ne se dégage de ses écrits. Plutôt de la sagesse en toile de fond. De belles descriptions allégoriques. De très belles réminiscences, comme sa complicité avec sa belle-
Maggy DE COSTER (Journaliste et critique littéraire à Paris).
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©2015 -
Lire Christine Clairmont est toujours pour moi un ravissement, car on ne peut pas ne pas être touché par ses écrits. Elle nous entraîne avec grâce dans le décor des lieux et dans la vie des personnages avec lesquels elle est en parfaite empathie. En ouvrant son livre, je tombe au hasard à la page 52 dont le titre est « Madame Vemet », je me laisse aller à ma curiosité, et au fil des pages je me sens en immersion dans l’histoire qu’elle décrit : le souvenir de sa rentrée scolaire en 4eme B, où elle fit la connaissance de sa prof d’espagnol. Cela préfigurait déjà sa vocation pour l’enseignement de la langue espagnole, et pire encore, à l’égal de son enseignante, elle sera marquée à jamais par le sceau de la destinée. A priori, cela pourrait paraître banal mais son approche psychologique du personnage décrit nous entraîne jusqu’au bout de notre lecture et là, on est on ne peut plus conquis…