Colette BEYSSEN-LAPRÉVOTE

   Colette Beyssen-Laprévôte doit ses origines à une mère corrézienne et un père lotois. Elle a sans cesse navigué entre ces deux territoires dont elle a été séparée pour les besoins de sa vie professionnelle pendant longtemps, mais qu’elle n’a jamais perdus de vue. Le retour définitif dans son village lotois à la lisière de la Corrèze lui a confirmé l’existence du Paradis sur terre.

   Elle a fait le choix de la poésie pour exprimer son rapport au monde et sa façon d'interférer avec son environnement naturel, en réaction aux constats du dérèglement climatique, dans l'urgence à décrire la beauté d'un monde qui va changer de manière irréversible, par besoin de transmettre sa capacité à s'émouvoir de la beauté des choses simples. Chaque poème est une histoire qui convoque un lieu, des émotions, des images, des sensations, une introspection.

   L'édition d'un nouveau recueil de poèmes est une occasion de militer pour cet art peu visible aujourd'hui qui pourtant contribue au mieux-être personnel et universel. La poésie ne saurait se suffire à elle-même tant sont évidents les liens qui s'opèrent avec d'autres arts comme la peinture, la sculpture, la musique, la photo. Rares sont les ballades qu'elle fait qui ne soient pas le sujet d'un ou plusieurs clichés qui viendront en support de la mémoire visuelle et émotionnelle.


 Cet ouvrage rend hommage aux soldats de la commune qui ont été mobilisés dès les premiers jours d'août 1914 et tout au long de ce terrible conflit que fut la Première Guerre mondiale.

Beaucoup ont succombé sur le champ de bataille ou dans leur village des suites de leurs blessures recevant la qualité de «Morts pour la France».

D'autres ont survécu et ont ramené du front des blessures indélébiles pas toujours des plus visibles.

Il était temps, un siècle après l'Armistice du 11 novembre 1918, de rassembler le plus d'informations et de témoignages possibles même s'ils ne pouvaient provenir que des enfants, petits enfants et arrière petits enfants de nos Poilus !

II était temps de redonner un corps, une âme et parfois un visage à ces jeunes paysans qui un jour d'été 1914 ont posé leurs sacs de blé pour prendre des sacs de sable avec lesquels ils ont rehaussé les parois de leurs tranchées creusées à même la glaise. Il leur fallait tenir là position coûte que coûte, résister et partir à l'assaut sans savoir si c'était cette fois-là ou pas qu'ils y laisseraient leur bien le précieux : La Vie. (Edition : 2018).


Ce livre documentaire est un recueil de faits, d'écrits, de témoignages oraux laissés par celles et ceux qui ont vécu entre le Second Empire et la fin de la première moitié du XXéme siècle à Saint Michel-de-Bannières. Les grands thèmes développés forment quatre piliers d'un édifice mémorial dédié au village dans une période historique très particulière.

Les hommes et les femmes sont à la base du premier pilier, car souvent c'est par leur évocation que débutent les discussions nous menant invariablement sur les chemins de l'histoire communale. Les activités économiques et sociales ancestrales qu’ils ont continuées ô exercer, mais aussi celles qu’ils ont créées et animées : multiples facettes de ce que l’on appellera le Progrès forment les pierres du second piller. Les lieux emblématiques du village, ceux où ont été exercées les missions éducatives, appliquées les lois des divers régimes politiques et les décisions des Conseils Municipaux, accomplis les sacerdoces sont l'armature du troisième pilier.

Enfin la période historique de la Seconde Guerre mondiale constitue le dernier pilier et fait écho au documentaire du même auteur consacré à la Première Guerre mondiale paru à l'occasion du centenaire de l'Armistice de 1918. (Edition : 2020).


Fragments (2021)

Colette Beyssen-Laprévôte partage ses ancêtres entre Lot et Corrèze, elle réside désormais dans le nord du Lot après avoir vécu à Mérignac en Gironde où elle a exercé avec passion le métier d'enseignante.

  Ce recueil de poèmes fait suite à deux livres consacrés à l'histoire du village de Saint Michel de Bannières.


 Vue du ciel (2022)

Ce second recueil de poèmes fait suite à celui intitulé « Fragments » édité en 2021.

Les mots, les thèmes choisis traduisent l'émotion et la nécessité de la partager que l'auteure éprouve encore et toujours chaque fois qu'elle s'immerge dans ses coins de terre lotoise et corrézienne qui tiennent du Paradis. Il y a également quelques textes inspirés de lieux plus lointains.

Avec ce nouveau recueil, voilà l'autre moitié d'une année passée en Poésie que l'auteure vous propose de découvrir avec elle.


Un souffle de silence (2023)  

Après l'édition de deux précédents recueils de poèmes, voici qu'un souffle de silence se répand sur l'univers poétique de Colette Beyssen-Laprévôte.

Elle ne se lasse pas de parcourir les paysages de ce territoire en lisière de ce qu'on appelle les départements du Lot et de la Corrèze.

Le silence s'impose au cours des balades tant il y a à voir et à ressentir, mais il reste le bruit des pas dans les herbes hautes ou sur les tapis de feuilles mortes.


La quête d’Anna (2024)  

Anna est le personnage unique qui traverse ce livre. Elle nous livre le récit de son histoire fait d’ un curieux mélange de réalité et de fiction, à l’ image du monde dans lequel nous vivons. Elle évoque ses souvenirs comme ils viennent et comme elle le ferait dans une conversation intime. Au départ, il y a une prise de conscience qui va bouleverser son existence et qui l’ aidera à changer sa vie d’épaule. Anna se fera une promesse, celle de ne plus voir que le côté poétique des choses. Elle transcendera par l’écriture de poèmes les chocs émotionnels provoqués par les arts et les vieilles pierres, mais aussi ses rencontres par amour et par hasard avec les êtres et les choses.

Anna trace sa route et s’engage dans une quête universelle : celle du bonheur. Elle vient de trouver du sens à sa vie, et une bonne raison d’ être présente au monde


Vous reprendrez bien un peu de Poésie ? (2024)

Le titre de ce quatrième recueil de poèmes interroge le lecteur sur le désir qu’il a de sensations et que seule la poésie pourrait lui donner. La gourmandise n’est pas seulement qu’une affaire de desserts. Elle l’est aussi d’émotions, de beauté, de mots que la poésie donne à ceux qui sont en quête de spiritualité, de voyages lointains ou immobiles et de rêves à portée de main.


Contact : colette-laprevote@orange.fr


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