Séda AZADIGUIAN


Certifiée de lettres, Séda  Azadiguian est professeur de lettres et de langue, elle a enseigné en collège. Parallèlement, elle a donné des cours d’expression et de communication en formation continue et initiale à l’université de Cergy, Orsay et Villetaneuse (Paris XIII) dans les départements d’informatique et de Physique de 1992 à 2020.

Elle a animé des ateliers d’écriture en poésie et a travaillé autour des Inconnus sur la parodie dans la chanson française en participant à une université d’été à Innsbruck(Autriche)

Responsable au collège d’un atelier théâtre en partenariat avec le rectorat et le théâtre de Sartrouville, elle a adapté et mis en scène, avec la collaboration de comédiens professionnels, différentes œuvres contemporaines parmi lesquelles La grammaire est une chanson douce, La révolte des accents et  Dernières nouvelles des oiseaux d’Eric Orsenna, L’écume des jours d’après Boris Vian, la femme oiseau d’après une légende japonaise et le texte d’Alain Batis, Pinok et Barbie, Marie des Grenouilles d’après Jean-Claude Grumberg, La terre qui ne voulait plus tourner, d’après Françoise Du Chaxel pour leurs regards sur le monde et leurs dimensions poétiques.


Rêves de soleil

Les textes du présent recueil ont été écrits durant le printemps 2020 parce que la poésie, comme la peinture, offre un regard sur la vie.


Victoire

Alors que le monde entier est terrorisé par Covidus Diabolicus, seigneur des forces obscures, Victoire, aidée par la fée Loussiné et les habitants de la forêt enchantée, part à sa poursuite... À un moment où la réalité peut être source d'angoisse pour les enfants comme pour les grands, ce conte a été écrit afin d'aider à surmonter la peur de l'inconnu grâce à la tendresse, la solidarité et la bienveillance.


Souffles d’hiver

Par les temps troublés où la violence prédomine, nous avons besoin de nous tourner vers la beauté, celle de la nature, de ses paysages et de ses lumières, celle de la langue quand la force des mots où se retrouvent nos émotions, devient arme de résistance.

Ce recueil de poésie est imprégné du souffle de la guerre en Artsakh qui a répandu le sang de milliers de jeunes et la terreur dans la population; cette guerre qui laissait présager le pire… et le pire est advenu…

Dans ces courts poèmes, on entend le désespoir et la colère de ceux qui ont tout abandonné, et le souvenir d’autres temps de barbarie revient dans nos esprits blessés. La guerre vue sous le prisme des couleurs laisse encore filtrer une minuscule lumière d’espérance dans le retour de la paix, à moins que ce ne soit un moyen de confier sa peine à la nature chatoyante, aux arbres consolateurs, au vent qui passe ou à la lumière. La mer, très présente, semble être la caisse de résonance de la fureur du monde. Dans son tumulte, elle transporte à l’infini les sables mouvants de nos âmes grises, mais elle s’éclaire aussi de ciels flamboyants et de reflets tremblants où plongent nos yeux émerveillés. La vie est bien là, dans le flux et le reflux des chagrins, des angoisses et des joies. Il nous faut y puiser chaque jour de nouvelles forces pour tenir, vaille que vaille… Anahid SAMIKYA


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